20 Septembre 2007...
"Les apparences sont souvent trompeuses"!
C 'est ainsi que l'on pourrait définir très succinctement la trame de ce livre... Cette fois ci je vous entraine dans le Vouvrillon, en pleine période de vendanges. Il m'a donc fallu apprendre les modes de vinifications et les différentes cultures : traditionnelles, biologiques, biodynamiques etc. (quand je vous disais que le fait d'écrire donne l'occasion d'apprendre beaucoup de choses!) Je ne suis pas l'auteur de la photo de couverture, l'éditeur ayant tenu à se déplacer lui même de Quimper pour la prendre. Elle me plait bien d'ailleurs et colle très bien au livre. La pierre que l'on aperçoit au premier plan, sur la gauche, a une certaine importance dans mon récit. Historiquement, c'est sur cette pierre que l'on exposait le cercueil avant la cérémonie des obsèques. on y traitait également les litiges et y concluait les transactions, commerciales ou autres et ce jusqu'en 1792. Bien qu'ayant perdu son utilité , elle est toujours présente en face de l'église.
Les personnages à présent ; l' on y retrouve les policiers habituels : l'équipe des lieutenants Pivert-Barconi qui seconde toujours le capitaine Thierry Guillaume... C'est d'ailleurs une première dans mon écriture : je n'ai pas changé d'officier de police! (si l'on excepte les Roses noires de Chartres) depuis Train d'enfer pour saint pierre... Ce policier par plaisir (n'oublions pas qu'il est Comte et fortuné) semble donc vouloir prendre une place certaine au fil de mes histoires. D'ailleurs, nous le retrouverons dans le prochain roman que je vous prépare mais là, je pense le mettre quelque peu sur la touche... Je ne vous en dirai pas plus, en vous laissant le soin d'attendre la parution de "Partie truquée à Descartes"... Charles Wenz est aussi de l'aventure, antihéros, à son habitude et Maud a quelques soucis "domestiques" avec le portrait de Bertrand Saintonge de la Foye son défunt mari...
Encore une fois, j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire cette intrigue. Le monde viticole est, lui aussi , particulier. C'est un monde olfactif que l'on découvre avec le nez!... (Un peu comme celui du rail). Ce sont, tout de suite, les odeurs qui nous assaillent : le bois, la pierre, le souffre, le salpêtre des caves de tuffeau!... Figurez-vous que je n'ai pas résisté à l'envie de goûter les murs des caves de la bonne dame!... Oui, je sais, cela peut paraître ridicule ; et pourtant, c'est vrai!... Je l'ai fait! J'ai lêché les doigts qui venaient de frotter la pierre... Besoin d'immersion, sans doute... Paradoxalement, lors de ces visites dans ces caves , je n'ai absorbé aucun cru. Pourtant c'était la foire au vin! mais je n' étais pas là pour le liquide doré (que j'ai goûté plus tard, ailleurs, rassurez-vous) mais bien pour communier, en quelque sorte, avec ces caves qui sont, pour moi, des lieux étranges, sorte d'athanor où le mout se transmue en or liquide... Et puis il y eut de longues conversations avec ces gens de la terre qui vous communiquent si facilement l'amour de ce qu'ils font. Les silences attentifs des dégustations, les explosions d'odeurs et les arômes qui restent en bouche bien après qu'on ait avalé le liquide ; un peu comme l'effluve d'un de ces parfums capiteux qui reste dans un lieu après le passage de certaines femmes... Les femmes!... Il y a (presque) toujours une étrangère dans mes histoires ; je vous dirai pourquoi plus tard... Dans ce roman, c'est une russe et on peut dire qu' Irina Ivanovna Grechenko n'a pas froid aux yeux...
Bonne aventure...
C 'est ainsi que l'on pourrait définir très succinctement la trame de ce livre... Cette fois ci je vous entraine dans le Vouvrillon, en pleine période de vendanges. Il m'a donc fallu apprendre les modes de vinifications et les différentes cultures : traditionnelles, biologiques, biodynamiques etc. (quand je vous disais que le fait d'écrire donne l'occasion d'apprendre beaucoup de choses!) Je ne suis pas l'auteur de la photo de couverture, l'éditeur ayant tenu à se déplacer lui même de Quimper pour la prendre. Elle me plait bien d'ailleurs et colle très bien au livre. La pierre que l'on aperçoit au premier plan, sur la gauche, a une certaine importance dans mon récit. Historiquement, c'est sur cette pierre que l'on exposait le cercueil avant la cérémonie des obsèques. on y traitait également les litiges et y concluait les transactions, commerciales ou autres et ce jusqu'en 1792. Bien qu'ayant perdu son utilité , elle est toujours présente en face de l'église.
Les personnages à présent ; l' on y retrouve les policiers habituels : l'équipe des lieutenants Pivert-Barconi qui seconde toujours le capitaine Thierry Guillaume... C'est d'ailleurs une première dans mon écriture : je n'ai pas changé d'officier de police! (si l'on excepte les Roses noires de Chartres) depuis Train d'enfer pour saint pierre... Ce policier par plaisir (n'oublions pas qu'il est Comte et fortuné) semble donc vouloir prendre une place certaine au fil de mes histoires. D'ailleurs, nous le retrouverons dans le prochain roman que je vous prépare mais là, je pense le mettre quelque peu sur la touche... Je ne vous en dirai pas plus, en vous laissant le soin d'attendre la parution de "Partie truquée à Descartes"... Charles Wenz est aussi de l'aventure, antihéros, à son habitude et Maud a quelques soucis "domestiques" avec le portrait de Bertrand Saintonge de la Foye son défunt mari...
Encore une fois, j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire cette intrigue. Le monde viticole est, lui aussi , particulier. C'est un monde olfactif que l'on découvre avec le nez!... (Un peu comme celui du rail). Ce sont, tout de suite, les odeurs qui nous assaillent : le bois, la pierre, le souffre, le salpêtre des caves de tuffeau!... Figurez-vous que je n'ai pas résisté à l'envie de goûter les murs des caves de la bonne dame!... Oui, je sais, cela peut paraître ridicule ; et pourtant, c'est vrai!... Je l'ai fait! J'ai lêché les doigts qui venaient de frotter la pierre... Besoin d'immersion, sans doute... Paradoxalement, lors de ces visites dans ces caves , je n'ai absorbé aucun cru. Pourtant c'était la foire au vin! mais je n' étais pas là pour le liquide doré (que j'ai goûté plus tard, ailleurs, rassurez-vous) mais bien pour communier, en quelque sorte, avec ces caves qui sont, pour moi, des lieux étranges, sorte d'athanor où le mout se transmue en or liquide... Et puis il y eut de longues conversations avec ces gens de la terre qui vous communiquent si facilement l'amour de ce qu'ils font. Les silences attentifs des dégustations, les explosions d'odeurs et les arômes qui restent en bouche bien après qu'on ait avalé le liquide ; un peu comme l'effluve d'un de ces parfums capiteux qui reste dans un lieu après le passage de certaines femmes... Les femmes!... Il y a (presque) toujours une étrangère dans mes histoires ; je vous dirai pourquoi plus tard... Dans ce roman, c'est une russe et on peut dire qu' Irina Ivanovna Grechenko n'a pas froid aux yeux...
Bonne aventure...
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