jeudi 4 septembre 2008

"Partie truquée à Descartes" (2008)
Cette fois-ci, je suis allé au sud du département... J'avais fait un rapprochement, sans doute à tort, entre le lycée Descartes de Tours et la ville en question. D'autre part, j'avais eu l'occasion de découvrir cette charmante petite ville lors de dédicaces de mes premiers romans. C'est une ville attachante, au passé historique très riche ! De plus on y trouve d'anciennes papeteries, une gare et une usine de béton amianté désaffectées! Il n'en fallait guère plus pour laisser vagabonder mon imagination... Je voulais parler également des sectes et de leurs gourous... J'aurais aimé pouvoir visiter la seule papeterie encore en activité à Descartes, mais ma demande ayant été rejetée par la direction, force me fut de me rabattre sur internet pour obtenir les renseignements dont j'avais besoin avant de placer ma cathédrale de papier dans une partie de l'ancienne usine dont la surface et le nombre de bâtiments sont impressionnants.
Dans partie truquée à Descartes (le jeu de mots ne vous aura pas échappé), il ne s'agit pas d'une partie de poker, mais plutôt d'une partie d'échecs. j'ai voulu faire de ce livre comme une photo de famille où tous les personnages (ou presque)rencontrés au cours de mes histoires, se retrouvent, comme poussés par les hasards de la vie. Bien entendu, il n'en est rien, si je les ai fait se retrouver sur le même échiquier, c'est bien pour qu'ils aient des ennuis... Leurs destins sont liés aux ficelles tirées par un méchant personnage qui lui aussi, est en quelque sorte un revenant...
Bref, une photo de famille! Mais une photo sépia, un peu trafiquée puisque j'y fais apparaître de nouveaux personnages. C'est une partie d'échecs, il me fallait donc une reine noire.
C'est Kilima Ndéréba qui apparaît, et je sacrifie une fois encore au rituel d'installer une femme un peu spéciale dans mon histoire. Kilima est d'origine Massaï ; son nom est bien un nom Massaï, son prénom (Kilima) signifie montagne dans cette langue. Pour donner plus de crédibilité à ce genre de personnage, je fais appel à un de mes amis qui est un spécialiste des langues (il en parle une bonne dizaine) c'est lui qui m'avait déjà fourni les traductions en russe d'Irina Ivanovna Greschenco dans "Du raisiné à Vouvray", ainsi que toutes les explications sur le noël russe etc. Qu'il en soit ici remercié. Cette fois-ci, ma reine noire parle couramment le français, d'abord parce qu'elle est officier dans la police française, ensuite, pour ne pas alourdir le texte.

C'est la reine noire qui fera "échec et mat", en cela aussi je respecte une vieille habitude de ne pas accepter le verdict d'une justice établie, y préférant celle du destin. Ici encore, j'ai sacrifié (enfin presque) à cette manie.
Bien entendu, la vie des personnages récurrents évolue ; Charles Wenz retrouve sa fille et ce n'est pas simple!... Pour Emma Choomak c'est autre chose...
Ici, il me faut ouvrir une parenthèse : je me suis lié d'amitié avec un autre auteur de la Maison Bargain et c'est tout naturellement que j'avais fait de son commissaire préféré, l'objet des recherches de ma SDF favorite : Emma, alias Cho! Depuis "Train d'enfer pour Saint Pierre" elle cherche deux hommes : Oscar Kerlok (pensant l'y trouver, elle vient à Tours) et Landowski, un divisionnaire exerçant ses talents du côté de la Bretagne...
Au fil de mes récits, je me suis pris au jeu et j'y ai entrainé le père de Landowski.C'est ainsi qu'une espèce de partie de ping-pong est née, d'un de mes ouvrages pour être reprise dans les livres de Serge Le Gall... Si vous éprouvez l'envie d'en connaître plus sur le passé assez trouble de la belle Emma, lisez donc certains des livres de l'ami Serge... Je ne vous cache pas que nous prenons pas mal de plaisir à ce petit jeu qui reste quand même "soft", chacun gardant farouchement son style d'écriture et une indépendance absolue dans les histoires écrites! Il ne s'agit là que d'un clin d'œil, d'un auteur à l'autre, bien entendu. Donc tous les personnages évoluent, même Barconi
, qui va enfin
goûter aux joies du... mais je ne veux pas en dire plus! Il ne manquerai plus que je me mette à vous raconter l'histoire!
Je me suis bien amusé en écrivant ce livre et j'ai, c'est merveilleux, encore appris de nouvelles choses... Ah oui, une particularité : l'histoire commence aux Iles Baléares, dans la ville de Sollër que j'ai découverte l'an dernier, le Taciturne m'y avait convié, oui oui, le Taciturne! Il me semble vous avoir déjà dit qu'il était le reflet d'un de mes amis... Alors, si vous avez l'occasion d'aller à Majorque, arrêtez vous à Sollër et goûtez la citronnade... En attendant, n'hésitez pas un instant à aller voir Descartes, juste en bas de notre belle Touraine, le parc René Boylesve y est magnifique, en toute saison...

Bon voyage!..

1 commentaire:

Unknown a dit…

et bien ça y est, je tiens entre mes main le dernier opus... dédicacé qui plus est...
en attendant de le parcourir, je me suis relu "meurtres à Monnaie" pour me remettre dans cette ambiance tourangelle qui me l'a également fait aimer.
Laurent
PS: comme je vous en avais touché un mot, il est bien possible d'insérer un compteur pour avoir une idée des visites... à défaut de commentaires...
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