L'Écheveau de Blois (2010)

Ce huitième opus, nous emmène à Blois, sur les traces d'Emma Choomak devenue batelière depuis l'affaire d'Amboise. Blois est une ville magnifique et ayant eu l'occasion de visiter le château d'une manière très particulière, rien ne ma'ayant été caché de ce magnifique édifice, il fallait que je vous en fasse profiter... Comme à l'habitude, toutes mes descriptions sont vraies, vous pourrez ainsi suivre Emma dans les couloirs et parties non ouverts au public.

 

C'est une histoire assez complexe, je voulais qu'Emma en devienne le personnage principal, depuis le temps qu'elle se promène de livre en livre, elle méritait bien cela. Je profite d' l'occasion pour éclaircir quelque peu le passé de cette femme troublée, passé qui la rattrape à Blois, une hierarchie occulte ayant décidé de lui faire lâcher prise ; elle dérange...

En même temps, d'autres histoires viennent se mêler à celle-ci créant un nouveau noeud Gordien, écheveau inextricable qu'il faudra bien trancher! Quiprocos, fausses-vraies pistes et profusion de cadavres, actions non concertées de chacun des personnages feront de cette affaire un imbroglio dont Mélodie Cambrone, récemment affectée dans la cité Blésoise, aura bien du mal à se sortir...

Nous assistons donc au retour de Mélodie Cambrone, l'officier de police qui essya de débrouiller l'affaire des Roses noires de Chartres, outre que le commissaire Kerlok intervient plus ou moins directement, lui aussi dans cette affaire, Kilima N'déréba (partie truquée à Descartes)refait surface également, mais cette fois, je lui ai donné un rôle délicat qui augure de choix difficiles dans un futur roman. Mais comme vous le savez, cette Massaï est toujours imprévisible, cela promet encore nombre de sensations fortes...

Le message de cette histoire est bien qu'en fait personne ne connait réellement personne. Tous les êtres humains jouent un rôle, même vis à vis de leurs plus intimes compagnons, même si parfois se produit un élan de scincérité, de simplicité, de ces moments rares et intenses sans doute inspirés par l'amour. Mais , d'une manière générale, je pense que nous vivons socialement structurés et organisés, le paradoxe que l'homme est et demeurera un inconnu pour l'homme...

Ce roman est également l'occasion pour moi d'aller un peu plus avant dans l'histoire du passé d'Emma Choomak ; évidemment, nous y retrouvons des allusions au Juge Hélène Boucher, la compagne du commissaire Landowski, le fils spirituel de mon ami et collègue en écriture : Serge Le Gall...

Il n'est pas impossible que vous trouviez la suite des révélations sur ce passé obscur d'Emma également dans les oeuvres de Serge que je saurais trop vous inviter à découvrir...

Emma poursuit son voyage à bord de Délivrance, je la laisse regagner Tours en pensant au prochain roman à écrire. Peut être ferai-je revenir Maud sur le devant de la scène, dans une histoire se déroulant sur deux périodes, mais rien n'est encore très précis... Lorsque l'on termine un livre, la première sensation, au delà de la satisfaction d'avoir terminé son histoire, la première sensation est bien celle de la solitude... une grande solitude. Imaginez : tous les personnages que j'ai fait évoluer pendant mes dix mois d'écriture sont restés prisonniers des pages maintenant dactylographiées... Tant que je rédige au stylo, ils vont et viennent, libres autour de moi mais la dactylographie du manuscrit fige tout! Je me retrouve seul dans un moment spécial, un temps bizarre ou ma pensée commence à imaginer une autre histoire tout en restant accrochée aux brumes du souvenir du livre achevé. Cette situation cesse généralement avec la parution du livre... C'est seulement là que je suis délivré en quelque sorte et que je peux repartir sur de nouveaux chemins...

Je vous souhaite bon voyage au fil des pages de "l'Echeveau de Blois"...